Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Outremonde
Archives
Publicité
24 juillet 2014

Impressions en chemin

Nous avons fait un peu plus de la moitié de notre voyage et il nous a déjà offert un certain nombre de sensations, que nous vous livrons telles quelles.

Sandrine : j'avais deux a priori auquel le voyage a tordu le cou : Genève m'a agréablement surprise et la Croatie m'a déçue, en particulier les ruelles bondées de Split. J'ai adoré Mostar et la route vers Sarajevo. J'ai été bouleversée par l'exposition sur Srebenica. Je n'ai pas aimé quand mon homme coince parce qu'une situation ne lui plaît pas...

Morgane : j'ai beacoup aimé la Suisse, la vue plongeante sur Vérone, Peter, la découverte de Ljubljana et les vieilles villes croates. Je n'ai pas aimé les villes modernes croates.

Salomé : j'ai un coup de coeur pour Vérone, le col du Simplon, le restaurant de Giudecca (île méridionale de Venise), l'ambiance de Ljubljana. J'ai aimé Mostar et l'exposition de photos sur la ville de Mostar pendant la guerre. Je n'ai pas aimé les abords de Sarajevo et j'ai été déçue par la Croatie.

Moi : j'ai adoré la rencontre avec Peter, la traversée des montagnes suisses, l'atmosphère hors du temps du restaurant de Giudecca, la soirée à Ljubljana où nous avons mangé sur les marches de la place centrale avec tous les locaux, lors de la fête de la gastronomie, puis la découverte de Mostar, qui nous a donné un petit aperçu d'Istanbul. Je n'ai pas aimé la côte croate écrasée par le tourime de masse, la traversée de la plaine du Pô italien, industrielle et morne, Vérone mise à part.

 

Tous ensemble : Venise est à part, au-dessus de toutes ces impressions et ne s'explique pas, elle se vit.

 

Nous avons constaté que la plupart des pays que nous avions traversés offraient de très beaux paysages, souvent très verdoyants (montagne ou campagne), en particulier la Slovénie et la Bosnie (très belle route de fonds de vallée entre Mostar et Sarajevo). La gastronomie dans les Balkans (Slovénie inclue et Croatie exclue) est bien moins variée et tourne autour de la viande / charcuterie d'un côté, la bière blonde assez fade / le vin et autres alcools d'autre part. Les mentalités sont assez homogènes : ouvertes et sympathiques hors zones fortement touristiques. Les habitants (au moins les commerçants) de Sarajevo étaient assez peu amènes.

 

Difficile donc de tracer des constantes ou d'identifier des lignes de rupture, à part l'arrivée à Mostar et les saucisses de Slovénie! Mais la découverte prochaine de la Serbie pourrait rebattre ces cartes culturelles.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
B
Il y a 14 ans précisément j'arpentais les routes bosniaques entre Mostar, Sarajevo, Prozor, Stolac et Neum. Rien ne semble avoir changé à l'exception du pont de Mostar dont la partie centrale manquait encore. Votre récit et les photos ravivent conjointement les souvenirs d'un pays qui m'a m'a profondément marqué par la beauté des paysages, la rudesse de son climat estival et les sépultures envahissant le moindre espace libre comme défiants les vivants. <br /> <br /> Sandrine et les filles posent à Mostar devant le pont de Mostar et le mont Hum où fut érigée une immense croix dans le but de dominer symboliquement les minarets de la ville. <br /> <br /> Via internet, retrouvez Dino Merlin, un chanteur bosniaque engagé pour la paix, dont le tube de l'été 2000, Godinama, resonnait dans tous les cafés et auberges de Mostar et de la Neretva. Bonne route!
Répondre
Publicité